dimanche 7 juillet 2013

Carlos Ruiz Zafon : Marina (Barcelone)

***** Une lecture facile et... indifférente...

Ceci marque la fin de mon expérience Carlos Ruiz Zafon. 
Se a cabo. Over and done with.

J'avais en effet commencé par la trilogie de L'ombre du vent (TB), du Jeu de l'ange (pas bien du tout) et  du Prisonnier du ciel (correct...).
Très déçue par les deux derniers volumes qui malaxaient à qui mieux mieux ésotérisme et bizarreries, personnages à la veux-tu en voilà, au détriment de l'intrigue, et ma douleur culminait dans une fin inconcevable.

J'avais laissé une chance à l'auteur car je souhaitais lire un de ses premiers romans (1999), toujours centré sur la Barcelone gothique : Marina...

Pourtant les personnages sont sympathiques : la diaphane Marina qui vit recluse dans une grande demeure décatie du quartier de Sarria à Barcelone, aux côtés de son père, peintre et gentleman de santé fragile qui a perdu tout goût de peindre, et du chat Kafka, lui-aussi personnage à part entière.
Gravite autour de cette ancestrale demeure et de ses vénérables habitants le jeune Oscar, pensionnaire au collège et aventureux dès qu'il peut s'échapper de l'internat.
Des personnages touchants, qui vont entrer dans le mystère en forçant la grille d'une vieille serre aux plantes monstrueuses d'où pendent de la verrière des pantins aux allures humaines... Voilà pour l'ambiance qui a le mérite de nous promerner à travers une Barcelone mystérieuse, comme y excelle Carlos Ruiz Zafon...
Mais, malgré cela, Marina ne m'a pas accrochée du tout : l'histoire est légère, quasi inconsistante à mon goût, fait de n'importe quoi pour emplir les pages, et suant tant le fantastique que l'affaire était conclue pour moi : aucun intérêt dans cette histoire, lue comme ça car je me sentais un devoir moral d'aller jusqu'au bout, pour finir dans un salmigondis de déception...
Allez bye Bye Señor Ruiz Zafon... L'expérience s'arrête ici pour moi !

J'en reste donc toujours pour le moment, dans le cadre de mes lectures espagnoles, sur les intéressants La tristesse du Samouraï (Victor del Arbol) et Misión Olvido (Maria Dueñas) !

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