mercredi 22 mai 2013

Paul Jacoulet et les coquillages


L'affiche retenue pour illustrer l'exposition consacrée à Paul Jacoulet est un jeune homme buvant dans un coquillage nautile. Elle est splendide, lumineuse et invite au voyage (surtout quand on a la découvre sur les murs du métro !).

Ce tableau s'appelle "Le Nautilus"  (Yap, avril 1958, gravure sur bois polychrome). Ce qu'en dit l'artiste : "Guiltamag, jeune homme de l'île de Yap (Carolines Ouest) buvant dans un coquillage "Nautilus" dont l'extérieur est de poudre de perle. Peigne et ceinture de célibataire. Il porte un collier de corail. Des oiseaux survolent une mer bleue tropique."

Ce que précise l'expo : "La qualité technique d'impression de l'estampe met en valeur la luminosité éblouissante des îles du Pacifique. Cette impression de clarté est bien rendue par le contraste des couleurs traitées en grands aplats. Les dégradés de rose des nuages sont obtenus quant à eux par les variations de pression du papier sur la matrice de bois, lors du tirage."
Méli-mélo perso d'œuvres présentées au Quai Branly
1/ Basillo, Jeune Garçon de Saipan tenant des coquillages, Marianes, 1933
2/ et 6/ détails de femme tatouée de Falalap, Ouest Carolines, 1935 (avec coquillages très rares "Cypris aufore")
3/ Conque et cauri de Micronésie
5/ et 7/ colliers en nacre sur homme et femme
Mon bracelet en nacre (très discret)
et mon collier "nautile"
J'ai choisi de photographier - ci-dessus - (ah la galère de prendre une photo derrière une vitre...) les deux personnages portant un collier de nacre, car ils m'ont fait penser à un surprenant (et énorme) bracelet de nacre que j'ai déniché dans un dépôt vente parisien pour 20 € (cf. photo contre)... 
Ce sera mon petit hommage personnel à P. Jacoulet quand je le porterai. Du reste, je pourrais aussi le porter en pendentif... L'un comme l'autre sont fort discrets... mais si beaux !


Ornements d’oreille, Îles Carolines

Fin du 19e siècle
écorce de noix de coco
, corail, perles et coquillages

Au sujet de l'utilisation des coquillages dans la vie quotidienne, le dossier de presse de l'exposition du musée Branly précise :
"Dans les archipels de Micronésie, Paul Jacoulet découvre des sociétés qui font de la parure une forme d’expression artistique majeure. Il s’émerveille devant ces cultures dans lesquels hommes et femmes ont un même souci d’embellissement du corps, à travers les tatouages, l’usage d’ornements de chevelure et de fleurs.


Chant des vagues, Ponape,
Est Caroline (1930)
Traditionnellement, le port des bijoux est aussi indissociable des danses cérémonielles. Transmis d’une génération à l’autre par les femmes, les colliers, ornements d’oreilles et bracelets constituent le plus précieux des héritages familiaux. Les coquillages, coraux et écailles de tortues utilisés pour leur fabrication figurent en effet parmi les grandes richesses pour les sociétés vivant de la proximité de l’Océan."

Pour en revenir à Paul Jacoulet et les coquillages, j'ai découvert sur le World Wide Web une gravure de l'artiste dépeignant un jeune éphèbe écoutant le chant des vagues dans un superbe coquillage.
Ce chant des vagues (1930) ne figurait pas à l'expo. J'aurais tant aimé admiré de près ce si beau coquillage...


--> Voir article sur l'exposition "L'univers flottant de  Paul Jacoulet et la rubrique "COQUILLAGES" de ce blog...

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