vendredi 16 mars 2012

Audur Ava Olafsdottir : "Rosa Candida" (Islande)

Rosa Candida par Olafsdottir***** 2007 - Réf. pays : Islande et .. monastère Pyrénées ? Genre : Roman de la rose sans eau de rose
Bon livre... surtout pour une amoureuse des fleurs comme moi...
A la mort de sa mère, un jeune islandais de 22 ans, déjà "père par hasard" d'un bébé de 7 mois, décide de porter trois boutures des rosiers de serres de sa mère (nous sommes en Islande : imaginez les soins à prodiguer à ces plants...) jusqu'à un monastère à l'étranger. Jamais le nom du pays étranger n'est prononcé : ce pourrait être en France ou en Espagne, dans les Pyrénées... ?).
Et là-bas, la mère de son bébé le rejoint sans prévenir pour lui confier la petite fille dont elle veut se libérer le temps de finir ses études et de profiter de sa jeunesse. Après tout, elle a tout pris sur elle depuis la brève étreinte (dans la serre !!!) des deux jeunes gens qui ne se connaissaient quasiment pas...
Les deux ex-amants par hasard et parents finissent par tomber amoureux, c'est subtilement décrit, cela leur tombe vraiment dessus... mais la jeune mère décidera de retourner à ses études. On se doute que ces deux-là vieilliront quand même ensemble !
Donc, j'ai apprécié ce roman, mais les critiques dithyrambiques lues avant m'ont laissée sur ma faim et je me suis demandé pourquoi le roman était jugé absolument exceptionnel. . J'aurais peut-être davantage apprécié le livre lors d'une découverte personnelle et non "pré-formatée".

4e de couverture :
"Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s'en rendre compte les dernières paroles d'une mère adorée.
Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C'est là qu'Arnljótur aura aimé Anna, une amie d'un ami, un petit bout de nuit, et l'aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile." (Ed. Zulma 2010, Trad. C. Eyjolffson)

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